L’intelligence artificielle ne remplacera pas le métier de graphiste
À chaque innovation technologique, c’est la même rengaine : “Ça va tuer les métiers créatifs.” On l’a entendu à l’arrivée de Photoshop. Et pourtant, le design graphique est toujours bien vivant — il a juste évolué.
Aujourd’hui, avec l’IA générative (Midjourney, DALL·E, Firefly...), les mêmes peurs refont surface. Mais soyons clairs : l’IA ne remplace pas un infographiste, elle change simplement sa manière de travailler.
L’IA est un outil. Puissant, oui, mais sans intention, sans vision, sans culture visuelle. Elle ne comprend pas un brief, elle ne sait pas ce qu’est une bonne identité visuelle, un storytelling de marque ou une mise en page bien pensée. Elle peut générer, mais elle ne peut pas créer avec sens.
En revanche, bien utilisée, elle nous fait gagner un temps précieux : détourages en un clic, génération d’idées, déclinaisons rapides, etc. Moins de temps sur les tâches répétitives = plus de temps pour la vraie valeur : la créativité, le concept, le design réfléchi.
Comme Photoshop à l’époque, l’IA est un nouveau chapitre de notre métier. Et ceux qui sauront maîtriser ces outils auront une longueur d’avance.